Pourquoi Alexandre, qui a douze ans, est-il renvoyé du collège, où il se sent pourtant si bien et où il compte de nombreux amis ? Parce qu'il est chahuteur, parce qu'il est un cancre ou parce qu'il est un étranger, un petit Arménien, dont la famille s'était installée à Anvers dans les années trente ?
Lui, il n'a rien vu venir. Il aime le sport, le football notamment. Il aime les mots rares et curieux ainsi que les noms de gens illustres, dont il entend parler autour de lui comme Ludwig van Beethoven, Buster Keaton, Maurice Chevalier ou Agatha Christie. Il les collectionne. Et il aime les siens - sa mère par-dessus tout.
Une chronique tendre, où le merveilleux rejoint l'impertinence pour restituer une enfance perdue et retrouvée dans un récit pour une grande part autobiographique.
Un témoignage rare sur la vie et le statut d'une famille de réfugiés arméniens en Belgique.
« Maman, mon père et ma grand-mère ont fui les massacres des Arméniens en Turquie pour venir vivre en Belgique où ils seraient considérés comme des réfugiés politiques. Ils n'auraient pas la nationalité belge. Ils n'auraient du reste aucune nationalité du tout. Ils seraient sans-patrie. Apatrides. »
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.