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"Il y a la mer et les copeaux de sel arrachés par le vent gris, le port et les chalutiers, le dessin spongieux des marais, les chevaux aux yeux de bruine qui hument le ciel et s’appellent comme des cornes de brume… Il y a l’hôpital — les gens disent l’asile —, les pensionnaires malades de la mémoire, leurs cures de sommeil, leurs rêves amorphes et globuleux… Il y a le docteur et son regard de quartz, le vieux garde ou le moniteur, les fermiers avec leurs fourches, et les filets qui sèchent au gibet du ciel… Il y a cette chambre qui vous fait une pensée carrée autour de la tête, sa porte qui la transforme en coffre-fort à l’épreuve de la vie, la solitude qui palpe les murs et les objets qui ont des visages… Il y a cette impression d’être soi-même par lambeaux, ces souvenirs qu’on ne reconnaît plus et ces malaises qui peuvent interrompre le temps… Il y a cette petite écolière qui crie, se débat et se déchire et le corps de la jeune infirmière en bas des falaises causées… Je touche ma tempe droite. Un jour, j’ai fait éclater le soleil dans ma tête. Il a tout détruit, sauf le silence." J.-F.F.