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Parmi les géants du XXe siècle, Jean Monnet (1888-1979) est l’un des plus difficiles à saisir parce que son parcours a été le plus inattendu.
Comment l’héritier d’une maison de cognac en est-il venu, tout jeune et sans relations, à proposer ses services au gouvernement, en pleine Première Guerre mondiale, pour améliorer le ravitaillement allié ? Comment s’est-il retrouvé, à 31 ans, secrétaire général adjoint de la toute nouvelle Société des Nations ? Pourquoi est-il devenu ensuite, aux États-Unis (et en Chine), l’un des plus grands banquiers d’affaires de son temps, l’ami et le confident des plus hautes élites internationales ?
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, toujours en coulisse, il reprend du service pour la France en négociant des achats d’avions américains. Bientôt, il va proposer – en vain – une fusion institutionnelle de l’Angleterre et de la France, avant d’entreprendre un intense lobbying pour que les États-Unis entrent en guerre. À Alger en 1943, il joue à fond la carte américaine, s’attirant les foudres gaullistes mais intégrant quand même le premier gouvernement du Général. Nommé commissaire au Plan à la Libération, il participe activement au redressement d’un pays meurtri. Parallèlement, il s’empare de la question européenne et atlantique pour empêcher à l’avenir de nouvelles tragédies et jette les bases de ce qu’est aujourd’hui l’Union européenne.
Tout au long de sa vie, il a toujours procédé de la même façon : authentique démocrate, il s’est néanmoins méfié de l’élection qui souvent entrave l’action et a préféré les contacts d’homme à homme aux estrades et aux machines étatiques, les conversations aux traités et aux mémorandums. D’où une large part de mystère qu’il appartient à l’historien de dissiper. C’est chose faite ici avec une époustouflante connaissance.