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Le mouvement ouvrier s'enracine dans l'histoire des métiers et du compagnonnage préindustriels. Au XIXe siècle, époque difficile où s'achève l'accumulation primitive du capital, l'ouvrier est considéré comme une simple force de travail, la femme et l'enfant exploités, le contestataire chassé de l'usine, le militant traqué. Cependant, le mouvement ouvrier s'aguerrit, et forge les instruments de sa force montante : manifestations, grèves, mutuelles, partis, syndicats. Le XXe siècle voit le triomphe du syndicalisme, surtout après 1945 où il accède au statut de partenaire social, et obtient un ensemble d'avantages dont n'auraient osé rêver les compagnons du XIXe siècle… Cependant, chaque phase de consolidation est minée par la division (anarchistes/ marxistes, socialistes/communistes…), et le succès du mouvement engendre les conditions de ses difficultés à venir : il émousse le sentiment revendicatif, isole les activistes, tarit son propre recrutement déjà handicapé par la tertiarisation des emplois. La crise des années 70-80 remet en cause sa raison d'être : obtenir de nouveaux acquis. Les difficultés d'adaptation se doublent alors d'une crise ouverte du syndicalisme. C'est à travers un éclairage socio-économique indispensable, que l'auteur présente l'histoire du mouvement ouvrier dans les principaux pays économiquement développés.