Maxime, ancien prisonnier de guerre, est un bon bougre de paysan cévenol qui ne songe qu'à rattraper le temps perdu. Au grand désespoir de sa mère, qui souhaiterait le voir fonder une famille, il ne manque aucune fête et achète les charmes de la courtisane de Combesèque. Mais alors que les élections approchent, l'institutrice l'encourage à se présenter contre la liste soutenue par le maire sortant. Ne serait-elle pas en train de comploter pour simplifier la vie des femmes, en faisant en sorte que l'eau soit acheminée dans toutes les maisons du village ?
En 1948, la question de l'eau sème la zizanie dans un village.
De la place partait un petit pont enjambant un ruisseau, toujours à sec en été, et qui longeait Combesèque jusqu'à la rivière, un kilomètre en aval. De l'autre côté, quelques maisons éparses semblaient se tenir à l'écart du village. Sur la gauche, après un porche sombre et humide, il n'y avait que la demeure d'Augustine Suquet. Cet isolement relatif arrangeait la belle Gustine, le soir venu, car il favorisait les visites discrètes. Sur la droite, une dizaine d'habitations se serraient les unes contre les autres et, juste au-dessus, accrochée à une pente abrupte, se trouvait la maison de madame Cabanis.
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