Entre 1888 et 1892, Proust et Lyautey fréquentent le salon des Baignères. Proust y est le témoin de la rupture entre Louise Baignères et Hubert Lyautey, coureur de dot.
En 1904, Proust, qu'on complote de marier, effectue une croisière en compagnie d'Inès de Bourgoing, veuve Fortoul. En 1907, également sur un bateau, Lyautey rencontre la même veuve, qu'il épouse en 1909.
La coïncidence déclenche la logorrhée de la Recherche, palimpseste semé de calembours, féerie raillant sous mille travestissements les amours d'Hubert, le thème du «Mariage de Lioté» dans la logique de celui du Mariage de Loti.
Mme Forte-Houle inspire Mme de Cambre-mer, la duchesse de Guermantes (Tangue-mer) ou Albertine Simonet (Inès Liot bat-mer).
Le maréchal Li-Haut-Té donne des traits à Legrandin (Le Grand Un), Bréauté (Braies ôtées valant Lit ôté), Vaugoubert (Avait le goût d'Hubert), le roi Théodose (Dose de ôté), etc.
La famille Baignères se retrouve dans les Swann (de : to swam, déclinaison de nager) ; et, du thé au lit de la tante Léonie naît le lit au thé puisque Combray signifie : Maroc-bis.
Donnant une cohérence unificatrice à l'ensemble de l'œuvre, la démonstration pulvérise tout ce que l'on a écrit jusqu'à présent sur la genèse et l'architecture de la Recherche.
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