À force de nier le sujet, où en sommes-nous arrivés ?
«Certains égarés continuent à dire "Je", à répéter je désire,
je veux, je parle, mais ils ont tort. Car ils ne savent pas,
ces candides, que "Ça désire", que "l'histoire est un
processus sans Sujet" et que toute affirmation d'une volonté
libre n'est que puérile croyance. Ainsi subissons-nous, depuis
des lustres, la loi de ces jugements péremptoires : il n'y a pas
de Sujet, la conscience qui prétend le refléter n'est elle-même
qu'un mirage obstiné, et l'entêtement à opposer au monde un
Je singulier n'est qu'une marque de narcissisme, une faute
philosophique. Comment ces jugements contradictoires a priori
sont-ils possibles ?»
L'auteur dresse l'autopsie d'une erreur de diagnostic mise en
musique (philosophique) par Descartes, Leibniz, Spinoza, entre
autres... lesquels servent parfois de caution aux élucubrations
des «charlatans d'aujourd'hui».
Certains auteurs ont-ils nié le sujet pour mieux combattre
l'humanisme ?
Faut-il inventer une nouvelle Renaissance qui célébrerait, non
plus l'Homme, mais le Sujet ?
Ce livre, plus qu'un manifeste, est à la fois un cri de révolte
contre une confusion incroyable, et un appel à une nouvelle
renaissance : celle du sujet, donc de l'éthique.
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