Le Livre de l’eternité (Djâvîd-Nâma) dont nous présentons la première traduction française, a été dédié par Mohammad Iqbal à son fils Djâvîd. Le nom de ce dernier signifie, en persan, « éternel ». Il existe donc une sorte de jeu de mots dans le titre même. Mais il s’agit en fait d’un voyage céleste, dans l’« Éternité retrouvée ». C’est donc à bon droit, croyons-nous, que nous avons gardé cette dénomination à ce long poème qu’on a appelé la « Divine Comédie » de L’Islam.
Mohammad Iqbal, poète national du Pakistan, chef spirituel de plusieurs dizaines de millions d’hommes, juriste, philosophe, essayiste, est sans conteste l’un des penseurs de notre temps dont le rayonnement ne cesse de s’accroître. Son génie s’est exercé dans les domaines les plus divers ; il écrivait avec un égal bonheur en ourdou, anglais et persan.
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