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Personne n'a oublié le destin de Jean-Dominique Bauby, l'homme qui, enfermé dans le scaphandre d'un corps inerte, n'avait plus à sa disposition, pour communiquer, que le battement de "papillon" de ses paupières. Philippe Van Eeckhout a participé à sa rééducation, comme à celle d'autres malades atteints de Lis (Locked-in syndrom). À côté de ces cas, il a mené avec succès la thérapie de nombreux aphasiques. Pour lui, tout ce qui réamorce la communication avec le monde extérieur est bon à prendre : le chant, le dessin, le théâtre, le sport. Massant les gencives, pressant les thorax pour réguler la respiration, entrant dans la vie de ses patients pour retrouver les mots coincés, les voix brisées, il part du principe que, derrière la paralysie du langage, la personnalité du malade demeure intacte. Au fil de son entretien avec Mona Ozouf, Philippe Van Eeckhout apporte une série de témoignages bouleversants sur un monde de silence d'où l'on ne parvient souvent à sortir qu'à force d'ingéniosité et surtout d'amour. Les itinéraires de ses patients sont autant de messages d'espoir que ce "thérapeute de l'extrême" sait nous livrer pour nous montrer qu'il ne faut jamais accepter que les mots "n'y soient plus", qu'il y a toujours moyen, à partir d'une syntaxe en charpie, de restaurer un langage.