En Occident, le harem est représenté comme un lieu de plaisir où s'ébattent des femmes nues et lascives, odalisques d'Ingres et de Matisse, Schéhérazade en version hollywoodienne.
En Orient, le harem est au contraire le lieu de la réclusion des femmes qui ne rêvent que de s'en émanciper, en jouant de leur talent et de leur intelligence, qu'elles aient vécu au temps du khalife Haroun Al-Rachid ou dans le harem domestique des années 50 à Fès.
Ces deux représentations du harem - l'une fantasmée, l'autre historique - dessinent une vision différente, troublante et inattendue, non seulement de «la femme idéale» mais aussi de la séduction, de l'érotisme et des rapports entre les sexes.
«Décris-moi ton harem, je te dirai qui tu es», semble nous suggérer avec humour l'auteur du Harem politique, de Sultanes oubliées et de Rêves de femmes, bien connu du public pour sa vision aussi pertinente qu'impertinente d'un monde arabe en pleine mutation.
Le Harem et l'Occident : un fascinant voyage au cœur des harems, un face à face revigorant entre les cultures autant qu'une méditation sur le pouvoir de l'image et la perception de soi.
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