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Le mot « goût » renvoie d'abord au sensoriel, et particulièrement au domaine de la gastronomie, mais ce n'est pas là son seul registre. Depuis le moyen âge, on l'emploie pour dire l'envie ou le fait de plaire et, au siècle classique, il a pris par métaphore le sens de jugement esthétique. D'où les notions de « bon goût » et de « mauvais goût » qui apparaissent à cette époque dans le domaine artistique, et que l'on retrouvera érigées en critères dans l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert. Signe de la subjectivation du bon comme du beau dans la modernité, le goût n'en obéit pas moins à des normes culturelles fortes si bien qu'il est, à la fois, un signe de distinction et un signe d'appartenance à une communauté. En cela il participe de cette lutte pour la reconnaissance qui habite tout un chacun dans la relation à autrui. Rien d'étonnant donc à ce qu'il fasse l'objet de représentations multiples que sociologues et linguistes, anthropologues et spécialistes d'histoire littéraire s'attachent à examiner dans cet ouvrage.