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Au XVIIIe siècle, au sud de la Bretagne, les salines couvrent presque en totalité la presqu’île guérandaise. Les paludiers, qui produisent le sel, sont soumis à la convoitise des autorités et subissent l’impôt exécré, la Gabelle. Ils doivent tout livrer aux magasins des Fermiers généraux, qui achètent le sel après en avoir eux-mêmes fixé le prix. Ces derniers le revendent au nom du Roi, en y ajoutant des taxes qui en quadruplent le coût. C’est pourquoi certains Guérandais — les faux sauniers — choisissent d’aller vendre une partie de leur sel en contrebande, jusqu’en Anjou. Au pas tranquille de leur mule, voyageant de nuit par des chemins secrets, cachés pendant le jour chez des paysans complices, ils défient les Gabelous. Il y faut du courage, car ceux que l’on prend sont condamnés aux galères. Il en va ainsi de Pierre Lehuédé, dont la peine de dix ans de galères équivaut à un arrêt de mort. À Marseille, enchaîné au banc de nage, il lui faut ramer avec les forçats sous le fouet du chef de chiourme. La promiscuité, la vermine, la nourriture infecte que l’on dispute aux rats, les bastonnades à mort pour la moindre faute, vont devenir son lot quotidien. Dans l’horreur des galères, Lehuédé donne la mesure de son extraordinaire courage. Sous les coups et la mitraille, il va jusqu’au bout de ses forces dans les combats contre les pirates barbaresques, qui mènent des raids sauvages et meurtriers sur nos côtes. Guidé par un fol espoir, celui de s’évader, de quitter à jamais cette horde de damnés que sont les galériens du Roi. C’est alors que la mort hideuse s’abat sur Marseille, avec l’effroyable épidémie de peste venue du Levant. Terrifiante et sublime aventure, hymne à la liberté et au courage, le superbe ouvrage de Jean Laîné fascinera ses lecteurs.