Les associations sont très présentes dans l'Europe du Moyen Âge : communs, ghildes, monastères, paroisses, confréries, chartes de libertés, villes, fondent une véritable renaissance au XIIe siècle. Le fait associatif médiéval questionne l'économie sociale et solidaire. Celle-ci est-elle une alternative quelque peu utopique à l'économie capitaliste ou existait-elle déjà avant l'avènement du capitalisme ? Dans ce cas, quels étaient ses caractères et qu'a-t-elle à nous dire ?
Alors que l'économie sociale contemporaine se fonde essentiellement sur les associations et les coopératives, l'économie de l'Europe médiévale s'appuyait sur des groupes communautaires. Hier comme aujourd'hui, le même « associatisme » témoigne de la faculté des êtres humains à s'associer de façon volontaire, égalitaire et solidaire. Il permet de comprendre que les communs et les : ions ont la même origine.
Les associations médiévales sont nombreuses et diverses. Elles ont un impact décisif sur l'ensemble de la société, dans les domaines techniques, économiques ou politiques comme dans les mouvements intellectuels et artistiques. Loin d'être ce long et sombre temps entre l'Antiquité et la Renaissance, le Moyen Âge s'impose comme l'âge où se sont dessinés les paysages physiques et mentaux de l'Occident les plus durables. Et les associations en ont été le creuset.
Cet ouvrage pose la question de la place des valeurs dans l'économie et dans la vie sociale. Il est destiné à celles et ceux qui questionnent les excès de l'économie marchande et les fondements du capitalisme. L'auteur s'adresse également à toute personne qui ambitionne de relier ses actes économiques et sociaux à une éthique responsable.
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