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Sur les enfants d’immigrés circulent idées reçues et préjugés. Or, les membres de cette « deuxième génération », perçue et désignée comme un groupe à part, sont loin de correspondre à l’image stéréotypée du « jeune de banlieue » encagoulé. Leurs destins, d’une grande diversité, contribuent à dessiner l’avenir du pays que leurs parents ont choisi. Pour la première fois, une vaste enquête porte sur des familles immigrées venues de tous les continents. Elle a en outre pour originalité de s’intéresser aux liens entre générations, généralement peu étudiés dans cette population, comme si elle n’avait plus de passé. Enfin, elle prend en compte, dans chaque famille, la situation de tous les enfants, ce qui permet d’intéressantes comparaisons. Ainsi, sur un sujet où domine trop souvent l’idéologie, les auteurs présentent ici de solides données. On mesure, par exemple, combien dans une même fratrie les filles réussissent beaucoup mieux que les garçons. L’enquête révèle également la force du projet parental et son rôle dans la réussite scolaire des descendants d’immigrés qui s’avère spectaculaire, tout comme la mobilité sociale d’une génération à l’autre, cela quelle que soit l’origine familiale. On découvre aussi que les relations de filiation sont soumises à rude épreuve dans l’émigration, car si liens affectifs et solidarités demeurent, les transmissions se perdent. Les enfants, qui satisfont les attentes d’un côté, les trahissent de l’autre. En s’autonomisant, ils parachèvent le désenchaînement des générations.