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Pris d’un malaise dans le train de sept heures sept, Akaki en descend à la gare de Sminck et doit le laisser repartir sans lui. L’infortuné camarade secrétaire à la section 23 du département 15 de l’agence d’Etat pour la planification des horaires de l’industrie légère s’est fait voler sa chaussure par un chien jaune. Il ne peut se présenter en chaussettes devant sa hiérarchie.
Malheureusement, sa poursuite du canidé le long de l’avenue Karl-Marx est perturbée par une farandole de noceurs qui l’entraîne malgré lui à un étrange banquet bien arrosé. A table, un violoniste, dément ou mythomane, lui conte par le menu les aventures de Boshbaya, danseuse étoile par procuration, signataire de tableaux peints par d’autres, agent secret de la Russie soviétique sur Sunset Boulevard et désormais directrice de l’asile local. Akaki voudrait retrouver sa chaussure, mais l’intarissable artiste le retient pour lui présenter l’héroïne de son récit extravagant. Boshbaya en personne conduit alors le petit fonctionnaire à travers la ville, dont les frontières avec l’institution psychiatrique qu’elle dirige semblent souvent très perméables.
Peu à peu gagné par la folie qui l’entoure, Akaki tente en vain de s’y arracher. Pourtant, le retour à la vie normale ne l’attire déjà plus. Comme si cette folie n’était au fond, dans l’univers trop bien réglé du communisme, qu’une ultime échappatoire à la lancinante monotonie du train de sept heures sept.