Dès le XVIe siècle, les Marins
Basques, grands pêcheurs de
baleines, habitués aux longues
courses en mer, sont devenus
corsaires en temps de guerre. Parmi
les ports du Sud-Ouest, Bayonne et
Saint-Jean-de-Luz se faisaient
remarquer par une activité prodigieuse
et un entrain sans pareil. Alors qu'il s'agissait de
reprendre l'Ile de Rhé aux Anglais, un gentilhomme
présenta ainsi les marins Basques au Roi : «Ils sont doués
d'un courage qui ne recule devant aucune difficulté, leur
ardeur fougueuse sait vaincre des obstacles insurmontables
à la plupart».
Le plus fameux, le populaire parmi les plus braves de
ces corsaires qui entreprirent des choses si glorieusement
intrépides est, sans conteste, Étienne Pellot de
Hendaye, où il naquit en 1765. Le Capitaine Duvoisin s'est
chargé dans Le dernier corsaire ou la vie d'Étienne
Pellot publié à Bayonne en 1856, l'année du décès de
E. Pellot, de retracer en détail la vie pleine de péripéties
de toutes sortes de ce valeureux marin qui était d'une
bravoure étonnante !
Libre-penseur et dernière figure de la course en mer, il
est fait prisonnier à plusieurs reprises et entreprend avec
succès plusieurs évasions périlleuses. En 1812, sa tête est
mise à prix 500 guinées, une somme considérable à
l'époque. Certains de ses navires, notamment Les Deux
Amis et Le Général Augereau sont entrés dans la légende
corsaire. Son souvenir est toujours vivace au Pays basque.
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