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Il y a cinquante ans, mourait Georges Clemenceau. Sans doute, convenait-il de célébrer cet anniversaire, ne fût-ce que pour effacer le souvenir de l’ingratitude des parlementaires français qui, au lendemain de la guerre 14-18, écartèrent de la Présidence de la République celui qu’on avait légitimement surnommé « Le Père la Victoire ». Qui, mieux que Gilbert Prouteau, aurait pu remplir une telle mission ? Vendéen, écrivain séduit par les ressources et le rayonnement du cinéma, Gilbert Prouteau avait créé, voici vingt-cinq ans, une formule originale de « biographie filmée », qui fut largement exploitée par la suite. Mêlant des prises de vues réelles à des documents d’archives, il consacra cet exercice exemplaire de caméra-stylo à Georges Clemenceau, en visionnant près de 100 000 mètres de pellicule, et en recueillant les confidences des trois hommes qui étaient les plus proches du « Tigre » : son fils Michel, son petit-fils Georges, et son valet de chambre Albert. « La vie passionnée de Georges Clemenceau » fut sélectionné pour le Festival de Cannes, et obtint le Grand Prix du Festival d’Edimbourg. Aujourd’hui, Gilbert Prouteau ne se contente plus d’exhumer les documents dont il s’était servi pour ce film. Il les a complétés, enrichis et précisés de nouvelles mises au point, qui forment le thème de ce « Dernier défi de Georges Clemenceau », que l’on peut considérer comme les mémoires d’outre-tombe d’un des plus grands hommes politiques de notre pays. Le livre s’ouvre sur les souvenirs d’Albert qui avait, jusqu’alors, refusé de les publier, et qui nous révèle le secret des dix dernières années d’une vie quotidienne avec Georges Clemenceau, dans la maison vendéenne de Saint-Vincent-sur-Jard. Clemenceau se penche sur son passé, ce passé fabuleux qui a fait dire à Winston Churchill que « dans la mesure prodigieuse où un simple mortel peut incarner un pays, il a été la France ». Et, dans « Le dernier défi de Georges Clemenceau », Gilbert Prouteau évoque aussi cet amour mystérieux, passion exigeante, romantique et sensuelle, qui exalta les dernières années de la vie du grand homme. Avec tous ces souvenirs que Georges Clemenceau évoque, en brûlant les papiers — témoins et vestiges de soixante années de batailles politiques, de duels, d’aventures galantes et d’apothéoses épiques — Gilbert Prouteau a fait, selon les dires mêmes du valet de chambre Albert, « le livre le plus fidèle et le plus émouvant jamais consacré au Président ».