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Paul Dakeyo, poète camerounais, se voit comme le réceptacle des occurrences de la vie. Il « porte en lui le temps furieux ». S'il existe en tant qu'individu, il n'oublie pas qu'il est « de ceux qu'on opprime ». Comme Africain, il a des visions bouleversantes de son pays, éprouve l'exil, le mal de l'immigré, et souhaite que son « cri surgisse de la nuit ». Partout où l'homme souffre, au nom de la « misère-élément », il est présent. Il lance des vers vengeurs, en flammes, sur les toits des prisons. Le « Cri pluriel », ce cri unanime, contre ceux qui ont tué Lumumba, Guevara, Cabrai, Allende, N'Krumah... Comme l'écrit son préfacier, le professeur Tidjani-Serpos Noureini, chez Dakeyo, « le lyrisme n'exclut pas la lucidité ». Cette « voix dit que dans la grisaille ambiante quelques jeunes refusent d'être de pâles imitateurs des sectateurs de la Négritude ». Ces poèmes de combat sont suivis d'une conférence de Pierre Fougeyrollas intitulée Le défi de la sécheresse et la lutte des classes en Afrique soudano-sahélienne. Selon l'essayiste, la sécheresse récente et son cortège de famine, le long du bassin du Niger, est une lointaine conséquence du déséquilibre économico-démographique apportée par la colonisation, soucieuse hier de ses intérêts, et encore aujourd'hui par bourgeoisie interposée. Le développement « rentable » des cultures d'arachide, de coton ou de gomme arabique a été fait au détriment de la culture du mil - qui représente pour une zone s'étendant « du Sénégal et de la Mauritanie à l'Éthiopie et à la Somalie, englobant, en outre, le Mali et la Haute-Volta, le nord du Dahomey, du Nigeria et du Cameroun, le Niger, le Tchad et le Soudan » - ce que le riz est pour l'Oriental. Seule « une rupture brutale ou progressive, des économies de ces continents par rapport au marché mondial et leur transformation d'économies extraverties en économies autocentrées » pourrait éviter la famine, conclut l'auteur au terme de son analyse. Pierre Fougeyrollas ne voit pas d'autre solution pratique que la Révolution africaine.