L'étude du vivant reste marquée par un certain anthropocentrisme, dont les biologistes peinent à se défaire. En s'appuyant sur l'état actuel et pluridisciplinaire des connaissances, aussi bien théoriques qu'expérimentales, cet ouvrage propose un changement de paradigme révolutionnaire qui impacte notre compréhension de la vie, de son évolution et, au-delà, qui interroge notre place dans le monde et dans l'Univers.
Après avoir introduit les notions de symbiose puis de microbiote - ce « monde en soi » qui participe non seulement au bon fonctionnement de son hôte, mais également à son comportement -, l'auteur se penche sur les origines de la vie et explique comment l'ensemble des êtres multicellulaires symbiotiques, des plus fondamentaux aux plus complexes, sont issus d'une absolue nécessité de coopérer, et ce, jusque dans leur mort. Il ne s'agit plus dès lors de savoir si les espèces luttent ou fusionnent pour survivre, mais de comprendre que le vivant forme un tout, un « continuum ». Enfin, le livre examine les questions d'évolution, de socialité, de conscience et de croyance, avant de proposer une ambitieuse définition, universelle dans le sens naturaliste du terme, de ce qu'est la vie.
En démontrant la pertinence de ce « continuum du vivant » et de la nécessité de lui consacrer une approche « symbiologique », cet ouvrage ouvre à l'étude du vivant les portes d'une nouvelle ère.
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