Le droit public, international (depuis 1945) et interne (depuis 1986), multiplie au sommet de
la hiérarchie des normes les références à la «personne humaine» (dignité, primauté, principes
déontologiques, libre développement de la personnalité...). Cette thèse tente de définir les contours
et la fonction de ce concept juridicisé aussi puissant que souple.
Après avoir distingué et lié entre eux le concept de personne humaine et ceux de personnalité juridique
et d'être humain, l'auteur démonte le mécanisme de cette nouvelle «personnalité» pour en montrer
les effets. Agissant comme support, le concept de «personne humaine» valorise l'unité des dimensions
individuelle (intégrité et liberté corporelles) et sociale (identité et liberté personnelles). Les notions
controversées de dignité et de corps font ainsi l'objet d'un éclairage intéressant qui prolonge le débat
contemporain relatif à l'évolution du sujet de droit, à la façon dont notre système juridique protège
une certaine image sociale de l'individu.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.