Le Comte de Foix devait être le troisième volume de la trilogie (Le Comte de Toulouse-Le Vicomte de Béziers-Le Comte de Foix) que Frédéric Soulié consacrait au Languedoc du XIIe et du XIIIe siècle, terre des Comtes de Toulouse, en proie aux passions antagonistes de la religion et de la liberté puis livrée aux atrocités de la guerre et de la répression religieuse.
Sa mort en 1847 arrêtait subitement l’écriture de ce roman historique qui se déroule entre Mirepoix, en pays de Foix et Toulouse. En arrière-plan, il met en scène la lutte sans merci des comtes de Toulouse Raymond Vi et Raymond VII contre Simon de Montfort et les seigneurs français qui tentent de faire main basse sur les fiefs des seigneurs occitans. Tel ce Guy de Lévis qui se retrouve face à Othon de Terride dans une intrigue haletante où tous les coups semblent permis et où bons et méchants alternent les rôles.
On regrette, certes, de ne pouvoir connaître le fin mot de l’histoire romancée, l’Histoire est là pour nous la raconter si nécessaire. Mais quelle maestria dans le suspens et la mise en scène que ce Comte de Foix !
Frédéric Soulié, né à Foix en 1800, après des études de droit et divers métiers alimentaires, se lance dans le journalisme et l’écriture de romans qui connaîtront rapidement le succès. IL meurt prématurément à 47 ans laissant une œuvre inachevée qui en aurait fait l’égal d’un Alexandre Dumas ou d’un Eugène Sue.
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