C'est l'histoire d'un tableau, au temps de la Révolution française.
Celle du portrait de l'Être suprême, commandé par Robespierre à David.
Un tableau qui ne sera jamais peint.
C'est aussi l'histoire d'une autre oeuvre, que le peintre laissera inachevée :
le portrait de Bara, un jeune éphèbe de 13 ans, martyr de la République.
De l'inauguration du musée du Louvre à la fête de l'Être suprême,
d'août 1793 à la mort de Robespierre, c'est aussi l'évocation,
écrite et dessinée en vingt "tableaux" urgents, eux aussi inachevés,
d'un face à face entre deux acteurs majeurs d'une Révolution trop pressée.
Jean-Claude Carrière avait déjà abordé le sujet de la Terreur
sous la Révolution dans le film Danton de Wajda. Pourtant, son regard,
confronté à celui de Bernar Yslaire, renouvelle le sujet.
Robespierre apparaît à la fois éclairé et perdu, tandis que David accomplit son destin :
celui d'un peintre tiraillé entre engagement politique et ambition artistique.
Le Ciel au-dessus du Louvre est une plongée fascinante
dans la Révolution française sous l'angle, inédit, de sa représentation,
au sein même d'un atelier d'artiste.
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