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États-Unis, Chine, Allemagne : trois pays, trois empires qui dominent désormais l’économie mondiale. Les grandes crises rebattent toujours les cartes, renforcent les uns, affaiblissent les autres. Celle que nous vivons, depuis la faillite de Lehman Brothers, ne déroge pas à la règle. La Chine poursuit méthodiquement sa longue marche pour redevenir la première puissance mondiale qu’elle était au XVIIIe siècle, avant la première révolution industrielle. Les États-Unis ont pris conscience qu’une alliance privilégiée avec la Chine risquait d’être un marché de dupes. Pour maintenir leur rang, il leur faut prendre le virage de la troisième révolution industrielle, investir, innover, reconstruire leur appareil de production, et, à l’international, fédérer les voisins de la Chine – du Japon au Vietnam – inquiets de sa montée en puissance. L’Allemagne, depuis sa réunification, bâtit pas à pas une Europe allemande, consacrant ainsi le retour, sur la scène mondiale, de la Germanie. Chacun de ces empires s’appuie sur ses grandes entreprises et se voit au centre du monde. La Chine rééquilibre ses voies commerciales vers l’Europe, via la Russie. Les États-Unis poussent à des accords de libre-échange transpacifique et transatlantique, pour offrir à leurs multinationales les marchés qu’elles n’auront pas en Chine. En imposant son modèle économique, l’Allemagne a fait de l’Europe un nain politique. Elle ne veut pas avoir à choisir entre ses principaux clients, la Chine et les États-Unis. Quant à la France, elle est absente de ce nouveau kriegspiel mondial.