“Quand elle est l’effet d’une sensation,
la densité reste abstraite,
elle n’a pas de mesure,
elle rompt avec les choses
pour se livrer à une danse de l’apesanteur.”
Après avoir assisté à son propre enterrement, l’auteur revient du cimetière, marche dans un dédale de paysages insolites, pour rejoindre la maison où, parmi les revenants, l’attend Nathanaëlle, figure de la danseuse automate. Près de la grande cheminée, le clown blanc qu’elle a acheté dans une brocante, lui donne chaque jour des « nouvelles de la réalité ». Commence alors une farandole des mondes qui oscille entre le réel et l’imaginaire. L’énigme ne cesse de s’inventer elle-même au fil des fragments de récit pour annoncer chaque fois sa disparition.
Le chapeau fossilisé fait allusion aux chapeaux du peintre Magritte : évoquant une Vanité, il ne couvre que la silhouette d’un homme vu de dos.
Voici venir le trop rare Henri-Pierre Jeudy qui livre ici une œuvre envoûtante et attachante. C'est un grand bonheur d'accueillir l'homme, le sociologue et l'écrivain au sein de Gwen Catalá éditeur.
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