La crise mondiale s'avère plus que financière. Elle inclut des dimensions
économique, alimentaire, énergétique, climatique, le tout lié à une même
logique, celle de l'accumulation du capital. Elle est donc une crise
de système et certains disent même une crise de civilisation et de valeurs.
Les régulations ne suffisent plus. Il faut penser en termes d'alternatives.
D'où l'idée de formuler une nouvelle orientation fondamentale
(un nouveau paradigme) de la vie collective de l'Humanité sur la planète.
Le "Bien commun de l'Humanité" est précisément cette vie dont il faut
garantir l'existence, la reproduction et l'amélioration. Sa définition
comme paradigme exige des précisions concrètes dans quatre domaines
qui sont les exigences de toute société humaine : le rapport à la nature,
la production de la base matérielle de la vie physique, culturelle
et spirituelle (économie), l'organisation collective sociale et politique
et la culture, comme lecture du réel et éthique de la construction sociale.
Ces principes peuvent déboucher sur des politiques bien concrètes
et des milliers de mouvements sociaux, d'organisations et d'initiatives
locales sont déjà à l'oeuvre contre un système qui concentre la richesse
et les pouvoirs de décision, détruit la nature et militarise le contrôle
du monde.
Cette réflexion est aussi une introduction à un projet de Déclaration
universelle du Bien commun de l'Humanité, comme instrument
pédagogique d'une prise de conscience à la dimension mondiale.
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