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De tous les chirurgiens des Armées de la Révolution et de l’Empire, Dominique Larrey est, sans conteste, le plus prestigieux, et l’on comprend que le médecin-romancier des « Hommes en blanc » ait été tenté par la vie, si spontanément romanesque, du petit montagnard pyrénéen, dont le nom sera de son vivant gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile et qui méritera cet hommage prononcé par Napoléon à Sainte-Hélène : « Si l’Armée élève une colonne à la reconnaissance, elle doit l’ériger à Larrey. » Mais le témoignage des soldats sur le célèbre chirurgien de la Garde Impériale est plus éloquent encore : tous, sans distinction de nationalité et de camp, l’appelleront leur « Providence », car de 1792 à 1815, dans le désordre des retraites aussi bien que dans l’enthousiasme des victoires, l’indifférence du Commandement et de l’Intendance à l’égard des blessés des combats est la règle. « L’Empire a ignoré l’humanité » : les chiffres et les faits rapportés par André Soubiran viennent confirmer hélas ! ce sévère verdict. Malgré les protestations des Larrey, des Percy, des Desgenettes, Napoléon n’a pas voulu — ou n’a pas pu — libérer le Service de Santé de la catastrophique tutelle de l’Intendance — et plus d’un lecteur s’étonnera d’apprendre que l’autonomie réelle du Corps de Santé militaire ne date en France que de 1917... Créateur du service sanitaire de l’avant, tel que le conçoivent aujourd’hui toutes les armées du monde, Larrey est aussi l’incontestable précurseur d’Henry Dunant et de ceux qui ont lutté, depuis cent ans, pour établir, puis pour préserver la neutralité — sans cesse menacée — de la Médecine en temps de guerre. Ainsi le récit de ce « destin hors-série » déborde-t-il l’intérêt purement biographique pour éclairer des aspects peu connus de l’histoire napoléonienne et, devant les risques permanents de guerre qui pèsent toujours sur le monde, pour nous apporter de salutaires rappels.