«Même Menahem Mendel, son mari, ne posa
jamais un oeil sur ce que les murs, la fenêtre
grillagée et un lézard bizarre et malin virent
de tante Nehama Guittel.
La salle s'embrume au milieu d'un
ensemble où figurent une rigole, une étrange
fissure le long du mur et un cheveu noir flottant
sur l'eau verte, impénétrable, chlorée et
malpropre. Ma tante se sent mal dans cet
étrange endroit.
Cette sensation d'étrangeté, de non-appartenance,
voilà ce qu'elle craint par-dessus
tout. Cela l'envahit, soudainement ou pas,
dans des lieux inconnus. Inutile alors de
s'évertuer ou de se montrer spécialement perspicace
pour voir comme elle s'efforce de se
fermer, se refermer, se soustraire, se protéger,
et tout cela, Dieu merci, avec succès.»
«Nehama Guittel»
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