Basil de Sélincourt, pourtant fervent défenseur du « génie anglais » et de son « secret », établissait il y a près d'un siècle, en 1926, ce constat troublant :
« La fertilité débridée de notre langue, semblable à celle des orties, ne contribue pas seulement à la répandre : elle la rend susceptible de dominer de façon autoritaire à mesure qu'elle se répand. À dire vrai, elle est déjà trop largement parlée pour son propre bien, et, en dépit de toute la machinerie dont nous disposons pour l'unifier, son expansion finira peut-être par constituer sa perte. »
À considérer les transformations les plus inquiétantes que ce siècle a connues, le rôle qu'y a joué une langue particulière, et la marque qu'elle a progressivement imprimée sur les modes de vie et de « pensée », il semble désormais raisonnable d'entendre ce constat comme un avertissement à considérer de toute urgence.
Prenons le temps cependant d'observer de l'intérieur les premières craintes que la situation de la langue anglaise avait fait naître.
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