L'Atelier de Gérard Lanvin : tout est blanc, tout est plâtre, tout rappelle les étapes de son travail, tout scande les moments de sa création, moulage et assemblage.
Le Blanc remplit l'ensemble, couvrant le sol, blanchissant le pied des socles, faisant disparaître la perspective du fond qui semble se perdre sur le plancher, engloutissant l'escalier de la loggia, contenant mal les sculptures qui y débordent.
Le Plâtre est partout, à la fois dans l'air et devant nos yeux, enveloppant tout. Mais ces poussières, Gérard Lanvin les a transformées en moulages puis assemblages ; moulages de cailloux, d'emballages rencontrés au hasard des promenades et laissées pêle-mêle, sans ordre sur le sol, jusqu'à ce que le sculpteur leur trouve une place, les assemble. Et, ce second temps de la création peut durer des mois, des années. Plusieurs de ses assemblages seront coulés en bronze, mais la plupart resteront en plâtre, dans l'atelier.
On peut les classer en plusieurs séries, ceux faisant appel au mouvement, puis la période d'Antibes autour de Marianne, la nature avec une forêt, la géométrie à propos d'une sphère, enfin la mer en rappelant Lautréamont avec Le Vieil Océan. Depuis 1970, pour assembler ses Stèles, Gérard Lanvin ne s'attache qu'aux seuls rapports de formes des moulages.
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