“Mort deux fois”, grogna un sergent dans le dos du capitaine. “Ce rustaud-là n’a jamais rien fait comme tout le monde !”
Ainsi commence L’assassinat du mort, où l’on retrouve la plupart des personnages de La chair de la Salamandre; où la jolie Braïda n’a que son intelligence et son courage pour tenter de résoudre une série de crimes aux motivations pour le moins floues ; où le capitaine Mord-boeuf et le sergent Pasturat ne se privent pas d’accumuler maladresses et répliques toutes plus stupides les unes que les autres; où l’évêque Guillaume de Cardaillac est encore une fois dépassé par les événements; où le narrateur, enfin, s’amuse toujours plus, saupoudrant son récit d’un humour parfaitement déjanté... tout en respectant l’Histoire, avec son grand H.
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