L'Arme la plus meurtrière
L'Affaire Matzneff, énorme scandale il y a peu, a pour finir accouché de... rien.
Le procès qui devait s'ouvrir le 28 septembre a été annulé, pour un bête vice de forme. J'ai choisi cette date, celle d'un procès qui n'aura pas lieu, pour publier L'arme la plus meurtrière, un récit longtemps étouffé, et qui aura eu bien du mal à voir le jour.
Inspiratrice et cible de Gabriel Matzneff, j'ai pu l'observer de près. Mise en procès dans ses livres, photographiée en couverture (Ivre du vin perdu, La Passion Francesca, Douze poèmes pour Francesca), plagiée et instrumentalisée dans Les Moins de seize ans, tout a été fait pour m'empêcher de me défendre. C'est chose faite avec ce livre où, au-delà du témoignage, la journaliste que je suis resitue Matzneff dans son contexte : un microcosme d'éditeurs et de critiques parisiens qui ont pris l'habitude de nous dicter le bien et le mal.
Dans L'Arme la plus meurtrière, je décris aussi les artifices d'un pervers qui n'aime rien tant que faire souffrir, et quelle proie plus facile qu'un jeune naïf, impatient de grandir, flatté de l'intérêt qu'on lui porte ? Puisque la conquête est aussi, surtout, le moyen de s'insérer au plus intime d'un être, pour mieux l'éviscérer. Et, d'une main sûre, l'anéantir.
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