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Ouvrier jusqu'à 25 ans. Professeur dans un cours privé de rattrapage 7 ans. Sociologue au CNRS. On a beaucoup écrit que notre système scolaire était un système de classe, qu'il avantageait les élèves issus des milieux favorisés. Mais ce qu'on n'a jamais dit, c'est que l'échec scolaire frappe aussi très durement les enfants des classes aisées. C'est ce que Robert Ballion, sociologue au C.N.R.S., met en évidence dans son livre. Et ces « cancres de la bourgeoisie », l'auteur les a bien connus : il a enseigné pendant sept ans dans un cours privé de rattrapage. Il y a rencontré des jeunes gens — garçons et filles — traumatisés par l'échec scolaire, un milieu professoral bien particulier, et a tiré de son expérience un reportage vivant sur un aspect de l'enseignement dont on ignore souvent les réalités. Une enquête sociologique approfondie — statistiques sur 10 ans, 500 questionnaires remplis par de anciens élèves de plusieurs cours privés de rattrapage — confère à cette étude, au-delà du témoignage, la rigueur scientifique du document. Mais que deviennent ces élèves? Robert Ballion a constaté que la plupart d'entre-eux, malgré leurs échecs scolaires, finissent par réussir dans la vie professionnelle. Grâce à un enseignement particulier qui les mène de cours privé de rattrapage en école supérieure payante, grâce à une certaine agressivité née de l'échec, à une orientation vers les postes pour lesquels les diplômes ne sont pas exigés, cette population de « ratés » surmonte son handicap, s'adapte peu à peu, et donne naissance à une génération nouvelle, jeunes cadres dynamiques et efficaces. Ainsi l'argent efface l'échec. Et c'est véritablement le scandale de l'école : la sélection scolaire officielle n'est effective que pour ceux qui n'ont pas les moyens de fréquenter une école payante de rattrapage. Faut-il pour autant supprimer l'enseignement privé? Au moment où se rallume la guerre scolaire, il est particulièrement intéressant d'apprendre que l'auteur refuse cette mesure radicale, bien que ses convictions idéologiques le pousseraient à l'accepter. Il préfère suggérer des propositions originales pour l'avenir de l'école et celui des jeunes. L'argent et l'école, un livre polémique passionné, passionnant, car il ne touche qu'à des sujets qui tiennent à cœur : les jeunes, la réussite, l'échec, l'argent, l'avenir, l'enseignement, la politique.