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Anne-Marie Schwarzenbach – écrivain, journaliste, reporter-photographe – est une de ces femmes dont la vie fulgurante éclaire l’histoire des cinquante premières années de ce siècle à la façon d’un météore. Née le 23 mai 1908 à Zurich, morte à 34 ans des suites d’une chute de vélo, elle a vécu dans sa chair tous les drames de son époque, et les siens particuliers. Issue d’une famille de très riches industriels, elle n’a eu de cesse de fuir un milieu en complète contradiction avec ses propres aspirations. Attirée très tôt par la littérature, elle fréquenta le Berlin des années 1930-1933 en compagnie de Klaus et Erika Mann (les « enfants terribles » de l’auteur de La Montagne Magique). C’est aussi avec les Mann qu’elle toucha pour la première fois à la drogue. C’est enfin à leurs côtés que, rompant résolument avec le consensus familial en faveur d’Hitler, elle s’engagea dans la lutte contre les nazis. Anne-Marie Schwarzenbach fait aussi partie de cette lignée de femmes modernes qui ont parcouru l’Europe et le monde à la recherche de leur propre identité et qui ont trouvé dans l’écriture le véritable moyen d’expression de leur quête forcenée. Nombreux sont les textes qu’elle nous a laissés. Tout aussi nombreux les pays où elle a séjourné (elle est la « Christina » de la Voie Cruelle d’Ella Maillart). Historienne de formation, elle a participé à des fouilles archéologiques en Perse, où elle a épousé en 1935 un diplomate français en poste à Téhéran. Mais ses véritables amours – fort nombreuses, et le plus souvent malheureuses – allaient aux personnes de son sexe. Vie tourmentée, vie déchirée. Après un demi-siècle d’oubli, on redécouvre aujourd’hui cette femme fascinante que Roger Martin du Gard remercia « de promener sur cette terre son beau visage d’ange inconsolable ».