L'amour n'est qu'un mot
Le regard, le jeté
La nonchalance ardente qui se joue par L'amour n'est qu'un mot est si intensément prenante que soudain on s'interroge : de quoi est fait ce surplus qui est un rien ? Comment se rattrape ce bond perpétuel, qui rejoint sa propre contradiction ?
Comment l'insouciante traversée de toute la diction dessine un paysage perpétuel, de grâce et d'émotion tenue en laisse, comme frappée de stupeur ?
La marche de ce mouvement en poésie est une danse de récits entrecoupés, qui change la lecture en attente perplexe de son propre chant, à mi-voix, ou en un quart de parole. Et c'est justement cela, qui enveloppe le chant.
Le poème, chez Nina (...)ivan(...)evi(...), est le chant même du désenchantement, qui tient en haleine la voix : parlant plus bas que sa propre écoute, mais la rejoignant sans cesse en joie. Au cours du chemin, qui donne cette surprise de la retrouver : « J'ai osé jeter un regard dans les yeux de Nardala. »
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