Un thème relativement insolite pour cette édition 2001 du Congrès de la Société Française de Sophrologie, justifié par ce constat que la demande en thérapie avait évolué de nos jours jusqu'à faire du chagrin d'amour ou de la difficulté d'aimer un motif de consultation.
Un thème qui a suscité l'intérêt des participants, sophrologues ou non sophrologues, qui avaient manifestement «à dire» sur le sujet ; qu'il s'agisse :
du rôle du thérapeute face à une fonction qui risque de mettre en cause la «neutralité bienveillante» traditionnellement recommandée ;
du poids de la société dans la mesure où il intervient dans la définition des identités, les rapports entre masculin et féminin et la conception même du couple ;
du lien entre ce que nous pourrions prendre pour de nouveaux désordres amoureux et des pathologies masquées qui relèvent de notre vocation première ;
enfin, de problèmes éthiques aussi essentiels que la procréation assistée, la responsabilité du soignant et, in fine, le sens de l'amour... au regard de la position existentielle que représente la Sophrologie.
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