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Depuis 1990, le monde est entré dans une ère nouvelle, marquée par la fin de la confrontation bipolaire Est Ouest, et la remise en cause de la stratégie nucléaire. De ce brusque passage, le conflit du Golfe fut la cérémonie guerrière, imprimant comme au fer rouge les nouveaux principes de domination. La promotion des États-Unis au rang - ambitionné depuis des millénaires par tous les empires universels - de « maîtres du monde », en est, apparemment, le pivot essentiel.
Cet essai novateur, nourri de documents exclusifs, issus du Sénat, de la Chambre des Représentants, et du Pentagone, remet en cause cette idée reçue. En réalité, les Américains se demandent si leur leadership militaire ne fait pas d'eux, plutôt, les simples mercenaires d'un pouvoir mondial, dominé économiquement par des pays qui, comme le Japon et l'Allemagne, s'interdisent toute action armée au-dehors.
Née d'une révolte contre la tyrannie, comme une utopie antimilitariste, aujourd'hui seule puissance militaire capable de régir l'avenir de l'humanité, la République d'Outre-Atlantique est-elle capable d'instaurer ce « nouvel ordre mondial » annoncé par le président Bush ? Ou, au contraire, son intervention démesurée - et inachevée - contre l'Irak, n'est-elle pas l'ébauche d'une gestion impériale qui nous promet une libanisation mondiale ?