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Le 11 mars 1820 paraît en librairie un mince recueil de poèmes, sans nom d’auteur, intitulé Méditations poétiques. Son succès est immédiat et fulgurant. La France de la Restauration découvre, fascinée, des accents jusqu’ici inconnus, des harmonies enchanteresses, des émotions palpitantes. Elle tient son barde et ne va plus le lâcher de longtemps. Pendant près d’un demi-siècle, la plume alerte et jamais en repos d’Alphonse de Lamartine (1790-1869) scande la vie littéraire puis politique de son temps. Tout en demeurant attaché à son Mâconnais natal, le poète devenu diplomate, député, chef du gouvernement provisoire de la république – un cas unique dans l’histoire de France – a inlassablement, du haut d’un exceptionnel talent oratoire, milité contre la peine de mort, plaidé pour l’abolition de l’esclavage, défendu la liberté de la presse, préconisé le suffrage universel, favorisé la concorde européenne, œuvré pour la protection des travailleurs les plus modestes et incité à une réduction des inégalités de fortune. Mais les soubresauts de la révolution de 1848 puis le coup d’État du futur Napoléon III l’évincent de la vie publique. Il doit affronter des difficultés financières croissantes, des deuils en grand nombre – notamment celui de sa fille adorée Julia – et la désaffection du public. Passé de mode, il tombe dans l’oubli, puis son œuvre refait surface, enseignée aux lycéens, décortiquée par les chercheurs, méditée par les hommes politiques. Chantre du désespoir nourrissant une vision poétique de la politique et une conception politique de la poésie, Alphonse de Lamartine n’a jamais cessé de se porter au secours de ses semblables.