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L’Age du tendre est l’itinéraire sentimental que l’on parcourt, de paysage inconnu en paysage nouveau, cherchant... si seulement on savait qui ou quoi, avant d’apprendre, peu à peu, comment on s’appelle. L’Age du tendre commence bien avant l’adolescence, qui en est le point de déchirure, mais il ne se « termine » pas : il nous accompagne d’enfance en adolescence puis, jusqu’à cet âge pompeusement nommé adulte, pour nous faire croire, au bout du chemin, que l’on sait ce qu’Amour veut dire. On ne sait rien : dans un cri, on a quitté la maison de chair, le seul refuge. A l’ombre de la mère, les premiers pas. Bientôt le paysage s’ouvre : des maisons, des gens, des jardins. Pendant longtemps, on ne rencontre que les membres de la famille. On voudrait savoir, comprendre ; on pose des questions. Ils n’entendent pas. On continue. Des choses arrivent, dans le regard, dans le corps, qui, de plus en plus, vous font grandir. Il y avait un avant. Il y aura un après. L’Age du tendre est jalonné d’épreuves initiatiques, autant d’étapes à franchir pour conjuguer le verbe aimer : l’œil du voyeur entre les feuilles, les orgues de la communion solennelle, les seins qui pointent, les trois gouttes de sang-géranium, les cris du père et ses larmes, une nuit ; le premier homme, mais aussi Noémi, « les femmes en noir », les chagrins d’amour... L’Age du tendre m’a fait traverser les terres féminines et les terres masculines. J’ai appris qu’elles n’étaient pas ennemies. « Amo, amas, maman, mamour, mourir, la ritournelle est toujours la même. » M.C.