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Depuis 1958, une idée s’est implantée dans l’opinion. L’administration et les « énarques » auraient confisqué le pouvoir. Cette arrivée au pouvoir de l’Administration n’avait, jusqu’ici, fait l’objet d’aucune étude systématique. Charles Debbasch, professeur de science administrative et directeur du Centre de recherches administratives de la Faculté de droit et des sciences économiques d’Aix-Marseille, nous livre aujourd’hui le dossier de l’affaire. Il s’est attaché à rechercher, dans tous les rouages du pouvoir et les mécanismes de décision, la pénétration des fonctionnaires. Il découvre ainsi les nouveaux itinéraires des carrières politiques sous la Ve République, tout en critiquant au passage certaines idées reçues. Non, l’avènement contesté des « énarques » ne peut être attribué exclusivement à la Ve République ! L’arrivée sur la scène politique des hauts fonctionnaires ne contredit pas le renforcement de la discipline à l’intérieur de la fonction publique. Le gouvernement dispose de l’administration, déclare la Constitution de la Ve République. Sans doute. Mais, l’Administration dispose en grande partie du gouvernement. Charles Debbasch montre les caractères originaux de ce gouvernement administratif : la souplesse, l’empirisme, l’absence d’esprit de système sont les caractères majeurs des réformes administratives. La transformation régionale elle-même, souvent qualifiée de révolutionnaire, n’échappe pas à cette philosophie. Péripéties ou mutation profonde ? La question est sous-jacente dans tout le livre. L’auteur croit au caractère durable de la progression du pouvoir administratif. Aussi, réclame-t-il qu’à l’image des États-Unis, la fonction publique cesse de constituer un milieu imperméable aux mutations politiques, qu’une démocratisation de la fonction publique, dans son recrutement et ses méthodes d’action, soit réalisée à bref terme. Avec Joseph Fiévée, l’auteur pense : « C’est au pouvoir qui administre qu’il faut donner des bornes bien plus qu’au pouvoir qui gouverne. Toute notre révolution a été en sens contraire ».