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C’est en 1740 seulement, quand elle publia la troisième édition de son dictionnaire, que l’Académie française introduisit l’accent circonflexe dans l’orthographe du français. Après deux siècles de polémiques, durant lesquels cet accent fut avec constance le champion de l’innovation, du progrès, de la modernité. Et tandis qu’il était, avec une opiniâtreté non moins égale, rejeté et moqué par les tenants de l’orthographe traditionnelle. L’amour de l’accent circonflexe, conservatisme bénin, tendre attachement au modeste « chapeau » des voyelles, possède donc une histoire. Et cette histoire est paradoxale : elle raconte l’émergence difficile du signe qui figure éminemment aujourd’hui la graphie du français, le respect qu’on lui doit, l’affection qu’on lui porte. Cette histoire dévoile ce qui fonde nos pratiques d’écriture. Au centre de la question orthographique depuis le XVIe siècle, et au cœur des querelles et débats, où il va occuper les positions moderniste et conservatrice ; au carrefour de l’oral et de l’écrit, de l’usage et de la raison, de la mémoire et de l’oubli, l’accent circonflexe révèle l’ambiguïté de l’orthographe française. Il en illustre la passion.