La Vigne et la rose
Doué et passionné par son métier de cultivateur, mais fils illégitime, François Palazeau est chassé des terres familiales par Jacques, son bon à rien de frère. Avec pour seul bagage l'instruction inculquée par l'abbé de son village, il parvient à se faire engager comme homme à tout faire par un avocat. Ce dernier, prenant conscience de son érudition, l'incite à faire partie des premiers instituteurs nouvellement imposés aux petites communes par ia loi Guizot.
Alors que tout semble enfin sourire à François, Jacques resurgit et, avec lui, son lot d'ennuis...
« Pour toi, mon garçon, c'est une nouvelle vie qui commence. »
- Instit... Comment dites-vous ?
- Instituteur. Ou régent si tu préfères, comme on continue de dire par ici. Maître d'école. En effet il va désormais y avoir des écoles dans tous les villages ! (...)
- Mais enfin je n'ai pas de diplômes, je ne suis pas allé au collège...
- Et tu n'as pas non plus le baccalauréat créé par Napoléon, mais peu importe ! Il te suffira de passer un examen que tu es tout à fait capable de réussir. J'en ai la certitude puisque c'est moi qui suis chargé d'en établir les épreuves. Je te connais assez pour savoir que tu seras très au-dessus du niveau exigé. Tu ne gagneras pas des cents et des mille, mais enfin tu dispaseras d'un meilleur salaire, un logement te sera affecté, et tu auras la considération de tout un village. Voilà, François, cette chance qui s'offre, fu dois la saisir.
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