En poche, je garde sous le poing un mémento qui est moins qu'un viatique et à peine un pense-bête. Il dit :
La poésie ne peut être coupée ni du sacré ni du réel.
Elle n'est pas un réservoir de mots d'ordre.
Elle a du souffle et pas de frontières.
Sa langue lui appartient, mais elle appartient à la rumeur des langues.
Opaque à tout populisme, elle n'a pas à craindre d'être populaire.
Si elle est vécue, elle change la vie.
A.V.
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