Entre les années 1950 et les années 1960, Robert Doisneau a photographié ce qui paraît impossible à photographier : les sentiments, le désir de bonheur, l'exultation de former une famille unie.
Tout commence par un mariage au rythme de la danse du tapis. On est joyeux, mais pudique. On sait qu'une vie ordinaire promet à des jeunes mariés de grands instants de vie.
Le bonheur, c'est d'avoir des enfants. Les landaus sont plus nombreux que les automobiles. La télévision n'existe pour ainsi dire pas et le soir plusieurs générations - crise du logement oblige - se retrouvent pour dîner autour de la table.
La vie de famille est belle.
Daniel Pennac puisse ici son humour aux mêmes souvenirs. L'écrivain n'a pas oublié que le buffet Henri II était « le personnage le plus important de la famille ». Le landau « était à la poussette pliable ce que le char à boeufs fut à la voiture de sport ». Pennac apporte au livre le ton inimitable des dialogues qui ont fait la célébrité de ses romans.
Doisneau-Pennac, une rencontre inoubliable.
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