Maladie professionnelle, chagrin d’amour, persécutions, racisme ordinaire, tous les détonateurs sont réunis en un seul homme pour déclencher une vengeance aveugle... et terrifiante.
Depuis environ un mois qu’il s’était fixé à Montrouge, celui que l’on appelait « l’Horreur » sortait régulièrement, à la tombée de la nuit, comme les chauves-souris ; il prenait les rues désertes, rasait timidement les maisons, cherchant le plus possible à se dissimuler dans l’ombre. La première fois qu’on l’avait aperçu, il avait provoqué un sentiment de curiosité inquiète, une sorte d’indéfinissable malaise comme on en éprouve à la vue de quelque chose d’étrange, d’anormal, qui épouvante et déconcerte. Puis, à la longue, la crainte avait fait place à l’aversion, l’aversion au dégoût.
La rumeur est une arme aux multiples tranchants. Sa victime peut être conduite à la plus extrême des réactions. Dans ce roman, Arnould Galopin, champion du roman populaire du début du XX° siècle, nous embarque dans une histoire aux indéniables résonances contemporaines. Avant-propos de Franq Dilo.
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