La terrienne, c'est celle qui n'y est pas trop, sur la terre. Celle qui regarde dans les ciels et les miroirs pour voir s'il y a autre chose que la mort et le temps. Il n'y a pas. Elle ne reçoit de courrier que celui qu'apportent les nuages (ou le ciel bleu, ou les nuages encore). Elle ne reçoit d'amour que celui qu'elle va chercher, et revient les mains vides. Elle a donc un jardin qu'elle a habitué à son désir, où elle sème son désir, récolte le vent de son désir. Le jardin de Paule Marie Duquesnoy est ébloui comme la parole, inondé comme la peur, rouillé comme les fontaines ; la poésie est seule à y pousser.
Pierre Peuchmaurd
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