Louis Boussenard (1847-1910)
"C’est là-bas, aux confins de cette Macédoine, terre d’Europe, si proche et pourtant si lointaine... terre inconnue de nous, les gens d’Occident, mystérieuse, belle et malheureuse, une victime suppliciée par deux fléaux terribles, le Turc et l’Albanais.
Macédoine !... une province ?... un royaume ?... une république ?... un État quelconque ?...
Non ! un souvenir historique, glorieux et stérile ; une abstraction géographique sans unité, sans forme et sans limites. Une sorte de Pologne, qui n’est ni serbe, ni grecque, ni bulgare, et qui est tout cela ; une âme slave et chrétienne à laquelle la conquête veut donner un corps turc et musulman.
Des circonscriptions ottomanes, des gouvernements quelconques découpent l’ancien empire d’Alexandre en vilayets qu’administrent des valis plus ou moins pachas, nommés par le sultan.
Il y a le vilayet de Sélanik avec Salonique pour chef-lieu ; celui de Skodra ou Scutari, chef-lieu Scutari ; celui de Monastir ; celui de Kossovo – Kossovo le Sanglant ! – chef-lieu Prichtina...
C’est un pays de culture et la terre y est féconde. Mais la population y est clairsemée. Elle devrait être énorme, opulente et heureuse..."
Macédoine au début du XXe siècle. C'est une belle journée qui commence. Joannès épouse Nikéa, la fille du maire. Le village est en liesse jusqu'à l'arrivée de Marko et sa troupe de bandits albanais venus pour rançonner le village...
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