Après avoir tué le violeur de son fils de 7 ans, Baptiste attend le verdict de son procès. Un roman noir poignant qui pose une question essentielle : peut-on tuer pour l'amour de son enfant ? Entre réalité et fiction, par un auteur qui fut chroniqueur judiciaire pendant 15 ans.
Quatre heures : c'est le temps que dure le délibéré de la cour d'assises qui juge Baptiste Chauvalet pour avoir assassiné le tortionnaire de son fils. Quatre heures de la vie d'un homme peut-être en route vers la perpétuité. " Le procès de la légitime vengeance ", titre la presse. " Un coup de folie ", a plaidé l'avocat du père désespéré. Mais désormais les lumières se sont éteintes, tout a été dit devant les juges.
Dans le silence et la solitude de cette attente, Chauvalet, à la fois victime et bourreau, meurtrier et redresseur de torts, voit remonter ses souvenirs. À ceux des nombreux jugements auxquels il a lui-même assisté, en tant que dessinateur judiciaire, se mêlent ceux des événements qui ont mené à l'enlèvement de Léo, son fils de 7 ans. Au cœur de son propre drame, il se remémore quelques procès bouleversants : l'affaire du petit Grégory, celle des bébés congelés, Outreau, François Besse...
Dans ce palpitant roman puzzle, le journaliste et chroniqueur judiciaire Christian Bindner brouille avec adresse les lignes. Il fait ressurgir les bribes du passé tourmenté de son héros, tout en révélant, fort de sa longue expérience des tribunaux, les coulisses secrètes des assises. Il trace, de son écriture enlevée, la mince frontière entre le bien et le mal.
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