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Nulle figure n’a été plus travestie — dans l’Histoire — que celle de Mme de Montespan, et c’est en partie pour rétablir la vérité — à la place de la légende et de la calomnie — que cet ouvrage a été écrit. Si Mlle de La Vallière, par sa passion touchante, a attendri un jour jusqu’à la reine elle-même, et si beaucoup de graves historiens et de pieux moralistes se sont laissé prendre à la sinueuse et patiente intrigue de la veuve Scarron, Mme de Montespan n’a pas été l’objet de la même indulgence. Pour des fins parfois partisanes, et parce que son règne sans doute coïncide avec les plus brillantes années du siècle de Louis XIV, les détracteurs systématiques de ce grand roi ont accueilli — contre la favorite — les plus vils ragots de Cour et les plus infâmes rapports de police. Délivrée des accusations sans fondement, que l’envie et la médisance accumulèrent contre une femme naturellement fière, spirituelle et mordante, qui était en outre la plus belle, la triomphale carrière de Mme de Montespan peut bien appeler les réserves que suscitent — en des âmes chrétiennes — les péchés de la femme adultère, mais il sied de rapporter les faits tels qu’ils furent, et d’abolir tout esprit de parti. Si son rôle politique fut minime, par contre son influence sur les lettres et les arts fut immense ; elle soutint Boileau, Racine, La Fontaine, et surtout Molière ; elle encouragea Lully, Mansard, etc. ; elle donna à la Cour de Louis XIV ce faste qui étonna le monde, y apportant son goût « royal », et son esprit inimitable. Sans elle, le siècle de Louis XIV n’aurait pas été tout à fait le « Grand Siècle ».