Les douze grands dieux du panthéon romain
Jupiter : Roi des dieux, dieu du Ciel et de l'Orage.
Mars : Dieu de la Guerre et de la Végétation.
Minerve : Déesse de la Connaissance et de la Sagesse.
Vulcan : Dieu du Feu, des Volcans et des Métaux.
Cérès : Déesse des Moissons et de la Civilisation.
Mercure : Dieu du Commerce, du Voyage et Héraut des dieux.
Apollon : Dieu de la Beauté masculine, de la Guérison, des Arts et de la Lumière solaire.
Junon : Déesse de la Maternité et du Mariage.
Diane : Déesse de la Chasse et de la Nature sauvage.
Vesta : Déesse du Foyer et de la Fidélité.
Neptune : Dieu des Eaux vives et des Océans.
Vénus : Déesse de la Beauté et de l'Amour.
Les jeux publics romains
Ces festivités avaient une signification religieuse et constituaient un excellent outil de propagande électorale pour les hommes politiques qui les finançaient. Contrairement aux jeux grecs dont les protagonistes étaient des citoyens, les jeux romains mettaient aux prises des esclaves et des affranchis. Les exercices étaient nombreux : courses de chars, combats de gladiateurs, chasses de bêtes féroces, combats navals, mais aussi représentations de théâtre.
La course de chars : épreuve la plus spectaculaire, elle opposait des attelages de deux à quatre chevaux conduits par des auriges. Les équipes étaient souvent politisées et étaient représentées par des groupes de bailleurs de fonds concurrents qui s'attachaient les services de pilotes qualifiés. Ces derniers devenaient les idoles de la foule et faisaient rapidement fortune comme Dioclès au IIe siècle, auteur de 1 462 victoires et dont les gains étaient estimés à plus de 35 millions de sesterces.
Le combat de gladiateurs : opposés à des hommes ou à des bêtes féroces dans un combat à mort, les gladiateurs étaient majoritairement des esclaves et des condamnés de droit commun. De manière plus rare, ce pouvait être des hommes libres qui en firent leur profession par ardeur guerrière ou pour échapper à la misère. Bien nourris, ils pouvaient être affranchis après plusieurs victoires et recevaient des primes en argent considérables chaque fois qu'ils sortaient vainqueurs d'un combat. Le plus célèbre d'entre eux fut Spartacus, déserteur romain réduit en esclavage qui mit à mal les armées de la République romaine entre -73 et -71 après avoir appelé aux armes nombre d'esclaves.
Le triomphe romain
Attribué par le sénat, il s'agit de la récompense suprême accordée à un général victorieux. Pour pouvoir y prétendre, ce dernier devait être le commandant en chef des armées en opération, combattre une puissance étrangère souveraine, remporter une victoire décisive mettant fin à la campagne, avoir conquis de nouveaux territoires et avoir infligé à l'ennemi de lourdes pertes estimées à au moins cinq mille morts.
Il pouvait alors parader dans les rues de Rome jusqu'au Capitale, couronné de lauriers. Dans le cortège, il était précédé par le butin et les captifs et était suivi de son armée. Le triomphe pouvait prendre un caractère extraordinaire si l'Imperator se voyait consacrer l'honneur ultime des dépouilles opimes qui impliquait de tuer de sa propre main le général adverse en combat singulier durant la bataille.
Enfin, s'il ne se faisait pas décerner les honneurs du triomphe, le général victorieux pouvait obtenir l'Ovation de l'armée qui récompensait certaines victoires moins importantes.
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