Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Après « La pensée post-nazie » et « L’autre pensée 68 », tous deux publiés au printemps 2018, voici le dernier volume de l’extraordinaire chantier de Michel Onfray : écrire une « contre-histoire » de la philosophie, cheminant le long de la philosophie officielle, majoritaire, face à elle, et envisager une contre-philosophie embrassant tous les domaines, métaphysiques, esthétiques, politiques, phénoménologiques, poétiques, sociaux. Et proposant des œuvres, des lectures, des philosophes inconnus. Voici donc « La résistance au nihilisme ».
« Les promesses de Mai n’ont pas été tenues. La révolution politique n’a pas eu lieu, quelle qu’aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d’un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temp. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivi par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l’abolition de la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur. Jadis, le patron faisait la loi sur les ouvriers, les enseignants sur leurs élèves, les parents sur leurs enfants. Après Mai ce fut l’inverse. Révolte des esclaves aurait dit Nietzsche : le nihilisme comme symptôme de ce que les déshérités n’ont plus aucune consolation ». Après une longue introduction sur la construction du nihilisme (le « gauchisme culturel », l’antifascisme et l’antiracisme revisités, le structuralisme, Deleuze, les nouveaux philosophes, Foucault, les libéraux libertaires, la « gauche libertaire » de Bourdieu…), Michel Onfray s’arrête longuement sur trois figures : Vladimir Jankélévitch ; Mikel Dufrenne et « l’affirmation joyeuse » ; enfin Robert Misrahi et « les actes de la joie ». Avant de conclure sur la vie philosophique…